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p. 32 : Le Mississipi
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Il y a là un clin d'oeil (encore un !) à François Truffaut. Le premier était dans le titre lui-même et p. 146 il y aura le dernier métro. Mais ici les mots entrent dans une sorte de raisonnance afin d'évoquer plus ou moins directement "La Sirène du Mississipi". « Mississipi » est écrit avec un seul « p »  car il est fait référence dans le film comme ici au nom du navire des Messageries maritimes d'où débarque Marion Vergano et qui s'écrit ainsi dans l'ancienne orthographe française du fleuve américain.

Le personnage joué par Jean-Paul Belmondo est par certains égards mis en miroir avec celui du roman : un anti-héros prisonnier de ses principes et de son envie — ou son besoin — d'être amoureux (et d'être aimé!). 

Les derniers mots que prononce Jean-Paul Belmondo à Catherine Deneuve - « C'est une joie et une souffrance » - seront repris dans "Le Dernier Métro", lorsque les personnages de  Gérard Depardieu et Catherine Deneuve récitent les répliques de la pièce représentée dans l'histoire du film. De même pour l'expression « L'amour fait mal ». La scène dans la neige est d'une grande poésie, à la manière d'un tableau flamand.

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